III. Le gerris, un insecte défiant les lois de la physique
b) Les tarses "hydrofugés"
Chaque paire de pattes possède une fonction différente pour le déplacement du gerris dans son milieu :
Les pattes intermédiaires sont plus spécialement "affectées" à la propulsion (telles des rames).
Les pattes postérieures servent de gouvernail.
Les pattes antérieures servent à la préhension de proies assassinées grâce au rostre puissant de l'insecte injectant un suc digestif dans l'animal, qui ensuite aspire les éléments nutritifs ainsi dissous.
Ses membres postérieurs et intermédiaires sont disposés en forme de "X" permettant une bonne stabilisation et répartition du poids sur l'eau. Il est nécessaire de rappeler le poids minime du gerris comparable à celui d'une plume, soit 2 grammes. Par ailleurs, sa flottabilité est assurée par des tarses "hydrofugés" et ses poils hydrophobes remplissent le rôle imagé de flotteurs d'hydravion. Ces tarses créent des petites dépressions sur l'eau. Il prend appui sur ses deux longues paires de pattes, dont les tarses qui reposent sur l'eau sont munis de poils hydrofuges. L'insecte est léger, et grâce à ses 4 points d'appui hydrofuges, il tient à la surface.
